Consultations de pages de la semaine précédente

dimanche 4 décembre 2011


«je veux que chaque individu participe à l’œuvre de construction, comme il a participé à la lutte qui nous a donné cette victoire.
Il faut que chacun mette sa pierre dans l’édifice commun et sente le mérite qu’il a acquis en participant à la libération de la Patrie et à sa construction. Ce mérite n’est pas l’apanage de Bourguiba ou Ben Youssef seuls, mais celui du Peuple entier.Cette victoire sur nous-mêmes, ces rangs serrés, cette abnégation pour le bien de la collectivité, c’est le grand acquis ; il dépasse en valeur l’autonomie interne et externe, toutes sortes d’autonomie, car il est la voie qui va nous donner une position dans le monde et nous mènera au sommet atteint par les peuples développés » 


Habib bourguiba. Discours du 7 juillet 1955



« Quand tant de pays démunis consacrent la moitié de leur budget à entretenir des armées de prestige, c’est pour nous une vive satisfaction de constater que la côte d’Ivoire met, à l’instar de la Tunisie, la scolarisation au premier rang de ses préoccupations. Nous sommes tous deux convaincus que l’éducation est un investissement prioritaire. L’homme n’est-il pas l’artisan et en même temps, la finalité de la promotion nationale ? Notre souci commun est d’agir sur les structures mentales du citoyen et de modeler un homme nouveau dans une société de progrès » Habib Bourguiba, discours d'Abidjan, 30 novembre 1965. aujourd'hui, à la même période ou presque, les priorités politiques sont devenues religieuses... la recherche d'une identité qui n'est pas celle de la Tunisie et dont le but est de faire table rase de tous nos acquis, de notre mozaïque culturelle, de notre identité profonde. L'Islam n'est pas l'unique objet qui nous lie à la Tunisie et au monde, il est même inutile lorsqu'on n'y croit plus, c'est ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes qui change notre regard et nous pousse vers le progrès.